jeudi 1 avril 2010

Entre filles: épisode10: Séance d'humiliation

Publié par bella_ragatsa à 12:41

Elle ferma la porte avec la pointe de son pied, me tira par la main vers le petit salon, où il y avait encore les matelas par terre, et me poussa avec ses deux paumes sur un matelas collé aux pieds du canapé, puis s’accroupissait sur moi. Mes mains bloqués par les siennes, son pendentif de cœur noir, se balançant sur mon cou, elle me colla un autre délicieux baiser puis rouvrit les yeux et me dit.
- Alors tu veux encore qu’on aille se faire foutre ?
Le cœur battant, les mains clouées par les siennes, je disais en voulant me relever.
- Il faut que j’aille.
Elle coinça donc mes bras sous le poids de ses jambes puis en inclinant sa tête vers moi jusqu’à ce que ses chaudes respirations me chatouillent les lèvres, tout en m’injectant d’un regard avide de désir.
- Où ça aller ? et en souriant sans me quitter de ses yeux, t’as peur ?
- Lève-toi s’il te plait, tu me fais mal ! dis-je en voulant me soulever.
Elle souriait de nouveau, me titilla le nez avec le sien et disait de sa voix capricieuse.
- C’est excitant, ce que tu me dis ! puis en m’arrachant un léger baiser, on t’a jamais raconté que je suis maso ?
En réussissant à libérer mon bras gauche, je répondais d’une voix perturbée.
- On ne m’a jamais raconté que t’étais lesbienne !
Comme si elle adorait ce jeu de domination, elle arriva de nouveau à clouer mon bras sous sa jambe puis en posant ses deux mains sur mon cou comme pour m’étrangler.
- Ben, voilà, j’ai envie de le devenir maintenant ! puis en plongeant un regard de feu dans le sien, tu ne m’as pas encore répondu…
- Sur quoi… dis-je en voulant éviter son regard tout en tournant ma tête.
D’un geste nerveux, elle me fixa la tête droitement vers ses yeux et continua.
- Quand je te parle, tu me regardes ! puis en souriant, t’as peur ?
- Non, je n’ai pas peur.
Elle se mit à rire comme pour me rendre mal à l’aise puis m’embrassa sur la joue, et me lécha les lèvres avec la pointe de sa langue en disant.
- Tu brûles de désir, n’est ce pas ?
- T’es vraiment une crétine prétentieuse. Dis-je en la bornant d’un regard coléreux.
- Ah bon ? dit-elle en levant les sourcils puis rajouta insolemment, je parie que tu mouilles en ce moment !
Elle avait raison. Je mouillais depuis le moment où elle dégringolait sa main sur ma ceinture. Et j’avais en plus comme du feu me brûlant du bas. Une envie incontrôlable de me la faire. Mais je ne voulais pas, car je savais qu’elle ne faisait cela que pour m’humilier et non parce qu’elle avait envie de me baiser.
- T’es vraiment une salope ! dis-je entre les dents.
Elle sourit son sourire malin et dit en me cernant de son charmant regard.
- Je le suis dans le lit ! puis en cherchant mon cou avec ses voluptueuses lèvres, tu veux une démonstration ?
- Laisse-moi s’il te plaît …
Elle me coupa la parole d’un air sérieux cette fois-ci en me disant.
- Pas avant que tu me fasses une démonstration de baise entre lesbiennes.
- Une démonstration ? dis-je étonnée.
Elle sourit, se mettait debout mais sans s’éloigner de moi.
- Je serai ton cobaye !
- T’es vraiment pathétique.
En me relevant j’essayai de m’en aller, mais elle m’attrapa fortement par le bras et me tira vers elle en me disant.
- Oh ? mais où tu te crois ? je ne t’ai pas donné la permission de quitter.
Puis son doigt effleura ma joue, ma lèvre inférieure et descendit sur ma poitrine et s’arrêta entre mes deux seins.
- Alors raconte-moi, par quoi commences-tu lorsque tu baises une nana ?
Les joues tellement rouges je bégayai, frustrée.
- Je…je ne l’ai jamais fait avant.
Elle laissa un immense rire ricanant l’emporter puis s’écria en se moquant de moi.
- Alors comment tu peux savoir que t’es lesbienne ? hein ? puis me relâcha la main, ôta d’un geste rapide sa camisole et resta en soutien gorge noir, qui mettait en valeur ses beaux seins bien ronds. Ça t’excite de voir des filles en soutien ?
Une expression de tristesse envahissait mon visage et je murmurai en retenant mes larmes.
- Pourquoi tu fais ça ?
Comme si elle ne m’entendait pas, elle s’approcha de moi, me saisissait le bras et fixa avec sa main la sienne sur son sein droit, puis en levant ses yeux sur mon visage.
- Alors, ça te plais de les toucher n’est ce pas ?
J’essayais de retirer ma main mais elle la fixa encore une fois sur son sein puis en me tirant vers elle avec l’autre main.
- Quoi, t’es timide ? et sourit en ajoutant, ou peut être tu veux les caresser directement ! puis en me collant une nouvelle bise sur les lèvres, tu sais, si tu désires une chose, dis le moi ?
Puis sans honte, elle enleva son soutien gorge, et je voyais ses jolis tétons de couleur châtaigne, au sommet de deux belles montagnes de chaire blanche. Sans gêne, elle tint mes deux mains et les colla sur ses seins. Comme si je n’avais plus de contrôle sur mes organes, je la laissai les conduire où elle voulait sur sa poitrine. Elle les utilisait comme si c’étaient les mains de sa marionnette et caressait doucement ses deux seins en faisant des mouvements circulaires.
- Ça te plais, hein ?
Je sentais de la chaleur circulant dans tout mon corps ; une chaleur de désire mélangée à l’amertume de la torture psychologique qu’elle m’infligeait.
- Arrête s’il te plaît.
Comme elle n’eut pas pitié de moi, en refusant de relâcher mes mains, son Gsm, me sauva la peau, momentanément. Elle sourit, et disait en relâchant ma main gauche, tout en gardant l’autre prisonnière de sa main droite.
- Je n’ai pas encore fini avec toi.
Puis saisissait le cellulaire qui était sur la petite table ronde du salon.
- Ah, salut Hikmout ! puis sans me manquer de son regard, oui, oui, je te rejoins dans une heure ! et en souriant, j’ai une chose à faire maintenant.
Puis raccrocha et disait en me ceinturant par ses deux bras.
- Tu vois, t’as encore une heure devant toi !
- Pourquoi tu fais ça ? dis-je d’une voix étranglée de pleurs.
Elle me caressa le visage et poursuivait en m’injectant d’un regard sévère.
- Ce n’est pas ce que tu veux ? me baiser ?
Mes yeux vacillaient d’humiliation et de tristesse et je murmurai.
- Tu te comportes toujours ainsi avec les gens qui t’aiment ?
Elle mit son index sur ma lèvre inférieure et disait.
- Non uniquement avec toi !
- Pourquoi ? dis-je, tellement émue.
En approchant sa tête de la mienne, elle me chuchota à l’oreille.
- Parce que je te déteste.
Une larme trouva son chemin sur ma joue gauche. Avec le revers de main je l’essuyais si vite et je répondis en reculant d’un pas.
- Merci ! au moins t’es franche avec moi.
- Je le suis avec tout le monde ! me répondait-elle sans me quitter de ses yeux.
En avalant mes larmes, je poursuivais à mi-voix.
- Je ne t’ai rien fait pour me détester autant.
Elle posa ses douces mains sur mes épaules et reprit en souriant.
- Mais si, t’as osé m’aimer.
- T’es vraiment malade ! dis-je en me débarrassant de ses mains brusquement puis en me dirigeant vers la porte, tu sais quoi ? je crois que t’as besoin d’un psy…
Elle me coupa la parole, en courant me bloquer la porte.
- Non, je n’ai pas besoin d’un psy mais toi si, et en riant sinon, la passion que tu portes pour moi va te rendre dingue !
En baissant les yeux, je murmurai.
- Éloigne-toi de mon chemin !
Elle sourit puis en croisant les bras.
- Pourquoi tu baisses les yeux ? tu cherches une chose en bas ? et en riant insolemment, tu veux voir ma chatte c’est ça ?
Ne pouvant plus subir ses provocations à connotations sexuelles, je la poussai nerveusement en mettant ma main sur la poignée de la porte. Mais elle ne s’arrêta pas là et continua, sur son ton culotté.
- Tu vas te mordre les doigts, si tu rates de la toucher.
- T’es vraiment une pétasse ! dis-je en ouvrant la porte.
Elle ria et continua en posant sa main sur mon épaule.
- Je l’ai épilée hier soir ! elle est toute douce, et en riant, tu ne veux pas encore mater ma foufoune ou peut être me la lécher ?
Je tournai la tête, en lui jetant un dernier regard gonflé de colère et je criai haineuse.
- Je te déteste !
D’un geste furieux, je me débarrassai de sa main et je dégringolai l’escalier en courant, les yeux nageant dans une mer de sanglots, sans prendre la peine de tourner la tête ou d’entendre ce qu’elle m’a rajouté tout de suite après.

2 commentaires:

LovelyGirl on 3 avril 2010 à 12:38 a dit…

Quel garce cette Amira! poor jasmine :( . j'attend la suite . Merci pour cette merveilleuse histoire :) . Au plaisir de vous lire.

bella_ragatsa on 3 avril 2010 à 14:08 a dit…

elle a un peu forcé la dose:p la suite ça serait lundi nchalah:))

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